Ultimes Ballades: Accentus & Laurence Equilbey
A propos du spectacle
Schumann n’a pas pu entendre de son vivant la ballade pour choeur et orchestre Des Sängers Fluch (La Malédiction du chanteur op. 139), car en l’absence de harpe, la création prévue fut annulée.
L’oeuvre, comme les quatre ballades de l’op. 140 intitulées Vom Pagen und der Königstochter (Le Page et la Fille du roi), date de l’année 1852, au cours de laquelle Schumann continue de subir des troubles nerveux, prémices de la folie qui le conduira à finir ses jours dans l’asile d’Endenich.
L’argument narratif de l’op. 139 est emprunté au poète Ludwig Uhland. Deux musiciens, un jeune chanteur et un vieux harpiste, rivalisent d’efforts pour plaire à un cruel monarque. Lorsque le jeune homme, entraîné par la passion, s’oublie au cours d’un duo avec la reine et lui déclare sa flamme, le roi le tue. Mais le harpiste, emportant le corps du défunt, maudit le château et son souverain.
Orchestre de l'Opéra de Rouen — Haute‐Normandie
Accentus
Laurence Equilbey, direction
Christiane Libor, soprano
Maria‐Riccarda Wesseling, alto
Marcel Reijans, ténor
Benedict Nelson, baryton
Johannes Mannov, basse