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Symphony Orchestra of New Russia, Bashmet & Kremer

A propos du spectacle



Côté à côté, deux partitions magistrales, qui traduisent, chacune à sa manière, les tourments de l’esprit russe, au‐delà des époques.

 

Archi‐connue, la Symphonie n° 5 de Tchaïkovski porte en elle toute l’agitation de l’âme du compositeur. Dans ses archives, l’on a trouvé un exemple criant de son état désespéré, confus même, diront certains : « Introduction : soumission totale devant le destin ou, ce qui revient au même, devant la prédestination inéluctable de la providence. Allegro : murmures, doutes, plaintes. Ne vaut‐il pas mieux se jeter à corps perdu dans la foi ? Le programme est excellent, pourvu que j’arrive à le réaliser. » Pour autant, cette symphonie, qui remporta un vrai succès lors de sa création en 1888 malgré les doutes qui ont assailli Tchaïkovski pendant son écriture, est archétypale de son don pour la mélodie, pour les effets dramatiques et de ses talents uniques d’orchestrateur. En écho à la Symphonie n° 5 de Tchaïkovski, le Concerto pour violon n° 4 d’Alfred Schnittke. Créé en 1984 par Gidon Kremer son dédicataire, il témoigne de la prodigieuse capacité inventive du compositeur, qui, après avoir fleurté avec le sérialisme, a su trouver son propre langage, subtile, foisonnant, matinée de mysticisme.

 

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