Orchestre de Paris: Tristan et Isolde

A propos du spectacle

Version de concert, les instruments à vue, une autre manière d’écouter l’opéra. Christoph Eschenbach, qui a déjà emmené les musiciens de l’Orchestre de Paris dans l’aventure d’une Tétralogie intégrale, est un grand chef wagnérien et ce concert s’annonce magnifique.

Rarement musique est aussi intense que dans ce deuxième acte où Tristan et Isolde enfin sont l’un à l’autre. Irène Theorin est la nouvelle Isolde de Bayreuth et Gary Lehman, l’un des grands ténors héroïques actuels, tous deux chantent pour la première fois à Paris.
Wagner pensait que son Tristan et Isolde, bien joué, devait tuer les auditeurs. Berg imaginait la même chose de certains de ses accords de cuivre. Ses Trois pièces sont sa seule véritable contribution à la symphonie, achevée à l’été 1914. C’est une écriture de puissance et de masse orchestrale, un lever de rideau à la mesure de l’opéra.