Brussels Philharmonic — Het Vlaams Radio Orkest

A propos du spectacle

Avec Michel Tabachnik, ancien protégé de Pierre Boulez et lui‐même compositeur, le Brussels Philharmonic — Het Vlaams Radio Orkest ne pouvait trouver meilleur chef pour réconcilier le grand répertoire.


Un jour que Brahms jouait la partie soliste du Concerto pour piano de Schumann, le hautboïste rata une note dans le thème d’ouverture ; Brahms l’imita aussitôt. C’était, dit‐il sarcastiquement, pour ne pas mettre le hautboïste dans l’embarras. De la même façon, à Vienne, en pleine guerre entre wagnériens et brahmsiens, lorsqu’on le présenta à Bruckner, Brahms lui dit : « Ainsi, vous écrivez aussi des symphonies ? ». Le pauvre homme, déjà âgé, n’avait écrit quasiment rien d’autre. Et tout le monde le savait bien.
Notre combinaison entre le Concerto pour piano de Schumann et la Septième Symphonie de Bruckner n’est donc pas la meilleure qui soit. Mais à première vue seulement, car avec le recul, il est clair que Brahms et Bruckner auraient pu s’entendre et s’admirer mutuellement — et Schumann aurait volontiers fait l’intermédiaire.