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  • Palace of Arts Budapest, © Müpa Budapest
    Palace of Arts Budapest, © Müpa Budapest
  • Palace of Arts Budapest, Concert Hall, © Müpa Budapest
    Palace of Arts Budapest, Concert Hall, © Müpa Budapest
  • Palace of Arts Budapest, Festival Theatre, © Müpa Budapest
    Palace of Arts Budapest, Festival Theatre, © Müpa Budapest

Concert orchestral : Prokofiev — 1

Budapest, Müpa Budapest — Bela Bartok National Concert Hall

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$ 73

A propos du spectacle

Bien que virtuose du piano, même Prokofiev aurait eu du mal à interpréter ses cinq concertos pour piano en trois jours. C'est pourtant ce que le pianiste russo‐allemand Igor Levit s'efforcera de faire à la tête de l'Orchestre du festival de Budapest. En plus d'un concerto différent chaque soir, le programme comprendra également des symphonies différentes, ce qui permettra au public des trois représentations d'apprécier deux symphonies supplémentaires, une ouverture et deux suites, toutes issues de l'œuvre du même compositeur. L'incroyable entreprise débutera avec le premier et le dernier concerto pour piano de Prokofiev et sa symphonie n° 5. Ces œuvres, qui ont laissé les critiques perplexes, ont en fait été créées en partie pour permettre au compositeur de montrer son habileté technique, mais elles vont bien au‐delà de la simple virtuosité : elles se caractérisent par leur qualité, leur profondeur et leur épaisseur. Tout comme les interprétations de Levit, selon les critiques.

"Ce sera la première fois que je jouerai avec un orchestre", écrivait Prokofiev à propos de la création en 1912 de son concerto pour piano n° 1. L'œuvre, dont le compositeur a dit qu'elle était sa "première composition plus ou moins mûre", comporte de nombreuses sections virtuoses. Elle était dédiée à Alexandre Tcherepnine, que Prokofiev devait remercier pour sa connaissance des compositeurs classiques. Cette pièce en un seul mouvement, qui peut être divisée en trois parties, commence par des mélodies romantiques planantes qui cèdent rapidement la place à un monde ludique de staccatos rapides. Suit une partie lente rêveuse, presque mélancolique, avec un soupçon de jazz, avant qu'une poursuite en zig‐zag ne marque l'approche du finale.

"Je n'avais pas l'intention de la rendre trop difficile, mais elle s'est avérée plutôt complexe, comme la plupart de mes œuvres de cette période". C'est ce que Prokofiev disait de son dernier concerto pour piano, une œuvre qu'il avait initialement prévu d'intituler Musique pour piano et orchestre. Les premières idées du compositeur tournaient autour de mélodies croisées courant sur le clavier et d'accords se poursuivant les uns les autres. L'œuvre finale, achevée en 1932, s'est révélée être un défi en cinq mouvements débordant de mélodies. L'ouverture énergique, adoucie par une mélodie lyrique à la clarinette, cède la place à une marche grotesque parsemée de glissandos. L'époustouflante toccata principale, caractérisée par un tempo endiablé, est suivie par le mouvement lent profond et lyrique de la pièce, qui comprend une partie centrale tendue. Enfin, la pièce se termine par un final à la fois menaçant, drôle, éthéré et vibrant.

La fin de la Seconde Guerre mondiale approchant, le régime de l'URSS était convaincu de sa victoire et attendait des artistes qu'ils partagent son optimisme. Bien qu'il ait affirmé dans une déclaration officielle que sa Symphonie n° 5, composée en seulement un mois en 1944, était conçue comme "un hymne aux puissances (de l'homme)", elle est pleine de citations musicales qui suggèrent le contraire. Mettant en valeur les instruments à vent, le scherzo de style macabre qui suit le mouvement d'ouverture modéré reprend des motifs de Cendrillon, tandis que le mouvement lent onirique cite le style nostalgique de Roméo et Juliette. L'œuvre se termine par un final emblématique, qui se dirige vers la victoire mais finit par se noyer dans la folie maniaque.

Programme

  • Sergei Sergeyevich Prokofiev – Concerto pour piano n° 1 en ré bémol majeur, op.10
  • Sergei Sergeyevich Prokofiev – Concerto pour piano n° 5 en sol majeur, op.55
  • Sergei Sergeyevich Prokofiev – Symphonie nº 5 en en si bémol majeur, op. 100
Programme sous réserve de modifications

Artistes

Soliste: Igor Levit
Chef d'orchestre, Violoncello da Spalla: Ivan Fischer

Ivan Fischer est l'un des chefs d'orchestre les plus demandés au monde. Chef d'orchestre principal du Konzerthausorchester Berlin depuis la saison 2012/2013, il fut le fondateur du Budapest Festival Orchestra en 1983, et collabore également avec le Vienna State Opera. Ivan Fischer a remporté de nombreuses récompenses, et il s'est produit sur la majorité des plus grandes salles de concert au monde.

Adresse

Müpa Budapest, Komor Marcell sétány 1., Budapest, Hongrie — Google Maps

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