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Tannhäuser: Nina Stemme & Christopher Ventris

A propos du spectacle

Aux côtés de Christopher Ventris, Nina Stemme fait ses débuts attendus à l’Opéra. Sophie Koch chante sa première Vénus et Stéphane Degout son premier Wolfram.

Une incurable blessure, ainsi Richard Wagner considéra‐t-il toujours son Tannhäuser, douloureux portrait d’homme et d’artiste. Comme il l’écrivit à Louis II, revoyant son oeuvre vingt ans après sa création, il ne put s’empêcher de pleurer, aveuglé par le reflet de ses anciennes blessures, anciennes mais toujours ouvertes, plus irrémédiables encore que celles qui feront se lamenter Amfortas dans son futur Parsifal. Et certes, en 1845, au moment où Wagner composa Tannhäuser, la vie l’avait déçu et ne lui avait apporté aucun des bienfaits espérés. Son existence n’avait été qu’exils, de Magdebourg à Paris et jusqu’à Riga. Il avait fait un mariage malheureux et, ne connaissant pas l’amour, ne cessait d’y rêver douloureusement. Le succès n’était pas venu, quelque concession qu’il ait faite au public.

Composant Tannhäuser, Wagner fit de lui‐même l’autoportrait le plus achevé et lucide qui soit, en même temps que son oeuvre la plus inachevée, inachevable, romantique au sens le plus fort du terme.

En langue allemande

Sir Mark Elder    Direction musicale
Robert Carsen    Mise en scène
Paul Steinberg    Décors
Constance Hoffman    Costumes
Robert Carsen, Peter Van Praet    Lumières
Philippe Giraudeau    Chorégraphie
Patrick Marie Aubert    Chef du Choeur

Christof Fischesser, Hermann
Christopher Ventris, Tannhäuser
Stéphane Degout, Wolfram von Eschenbach
Stanislas De Barbeyrac, Walther von der Vogelweide
Tomasz Konieczny, Biterolf
Eric Huchet, Heinrich der Schreiber
Wojtek Smilek, Reinmar von Zweter
Nina Stemme, Elisabeth
Sophie Koch, Venus

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