Nina Stemme

A propos du spectacle

Premier orchestre associé à une station radio, le Rundfunk‐Sinfonieorchester Berlin a dès sa création en 1923 fait de la musique de son temps son cheval de bataille.

Il s’est au passage fait une fort belle réputation pour ses collaborations avec les compositeurs eux‐mêmes. C’est ainsi que Schoenberg ou Stravinski, Hindemith ou Strauss, sont passés au pupitre pour y diriger leurs propres œuvres. À sa tête depuis 2002, Marek Janowski a naturellement pris très à cœur cette culture d’ouverture, mais il a aussi soin de cultiver ces répertoires que le RSO a contribué à faire naître et revient donc pour nous aux racines premières de l’orchestre.

Du Wagner de Tristan und Isolde (1856‐1859) et des Wesendonck Lieder (1857‐1858) à Webern (Six pièces pour orchestre op. 6, 1909‐1910, révisé en 1928), en passant par Strauss (Mort et Transfiguration, 1888‐1889), ils illustrent ensemble le renouvellement de l’expression musicale au tournant du vingtième siècle.