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Lumpazivagabundus : Festival de Salzbourg

A propos du spectacle

« Lumpazivagabundus » est un spectacle somptueux de chants de Johann Nestroy (1801‐1862) et sera présenté en tant que co‐production avec le Burgtheater de Vienne au Festival de Salzbourg 2013.

Un thème d'actualité : les fils du royaume magique sont atteints de la peste de luxure. Déférés devant le trône du roi des fées, ils admettent qu'ils ont déjà gaspillé une grande partie de l'héritage de leurs pères, ne se soucient pas du lendemain et ont la ferme intention de continuer à dépenser comme s’il n'y avait pas de lendemain. Le roi des fées leur demande ce qu'ils ont l’intention de faire quand ils auront tout dépensé ? Et quand ils seront dans les dettes jusqu’au cou? Ils se soucient peu d’aller en prison !.

Le roi propose un pacte: si ces gaspilleurs promettent de s'amender, il demandera à Fortuna de leur rendre le montant initial de leur héritage dilapidé. Mais le mauvais esprit, Lumpazivagabundus, qui se trouve derrière toute cette débauche se dit qu’il ne va pas les enrichir mais au contraire les pousser à dépenser davantage encore, Fortuna n’ayant aucun pouvoir sur lui. Il se dit aussi que ceux qui lui sont vraiment dévoués ne paieront aucune attention à Fortuna. Mais Fortuna n'est pas du genre à se laisser faire, alors, elle fait un pari avec Amorosa, la déesse de l'amour : elle fera la démonstration de sa puissance sur trois mortels qui ont succombé au jeu, à la boisson et à la luxure, c’est-à-dire toutes les tentations de Lumpazivagabundus. C'est là que les vrais héros font leur apparition. Zwirn (le fil) le tailleur, Leim (la colle) le charpentier et Knieriem (genouillère) le cordonnier. Ensemble, ils achètent un billet de loterie et gagnent 100.000 thaler. C’est maintenant qu’intervient le pari de Fortuna. Karl Kraus écrivit de Johann Nestroy qu’il était inconcevable qu’une telle intelligence ait été enterrée, que Nestroy ne pouvait pas supporter que tout soit resté dans un ordre qui ne lui convenait pas, son texte est resté dans la postérité mais pas lui, comme pour lui donner raison (Matthias Hartmann).

En langue allemande.

Matthias Hartmann, directeur
Stéphane Laimé, décors
Victoria Behr, costumes
Andreas Erdmann, dramaturgie
Karsten Riedel, musique
Peter Bandl, éclairage

Johannes Krisch, Leim
Michael Maertens, Zwirn
Nicolas Ofczarek, Knieriem
et l'ensemble du Burgtheater de Vienne

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