L'orchestre du festival de Budapest jette un pont vers l'Europe : Liszt, Bartók
A propos du spectacle
Plongez dans l'architecture époustouflante du Palais des Arts de Budapest pour assister au concert ultime qui éveillera votre compréhension de la musique classique.
Faites un voyage à travers l'Europe en musique avec des représentations ancrées dans les œuvres de Liszt et de Bartók, avec l'inclusion unique du cimbalom, du piano et de la pantomime. La célèbre Rhapsodie hongroise est plus qu'une simple performance orchestrale, c'est une interprétation vibrante qui intègre l'instrument distinctif de la musique tzigane urbaine qui a inspiré Liszt lui‐même. Le solo virtuose de cimbalom sera interprété par le mondialement célèbre Jenő Lisztes, connu pour avoir enchanté le public dans des lieux renommés comme le Carnegie Hall, le Musikverein et les BBC Proms en collaboration avec le BFO, ainsi que pour son travail avec le légendaire Hans Zimmer.
Le concerto pour piano de Liszt, qui s'enrichit à chaque orchestration dans ses quatre versions, sera animé par le dynamique soliste croate Dejan Lazić. Loué par The Guardian pour sa performance à la fois puissante et gracieuse, Lazić hypnotisera les auditeurs avec son interprétation de ce chef‐d'œuvre en constante évolution. Après l'entracte, le public aura droit à l'œuvre très vénérée de Bartók, Le Mandarin miraculeux, dont le récit plonge dans les questions existentielles du corps et de l'âme. Ce spectacle sera interprété par la compagnie de danse Éva Duda.
Au milieu du XIXe siècle, alors que la demande de musique nationale commençait à se faire sentir dans le monde entier, Franz Liszt a composé 19 rhapsodies hongroises, considérées comme sa série la plus célèbre, à partir de mélodies qu'il considérait comme des airs folkloriques hongrois, provenant pour la plupart de musiciens tziganes. Certaines de ces compositions, dédiées au comte László Teleki, ont été composées à l'origine pour piano solo, puis arrangées pour orchestre. Les rhapsodies respectent la structure traditionnelle du "csárdás", passant du "lassan" (lent), solennel et dramatique, au "friska", un csárdás vif et plein d'entrain.
À la fin des années 1840, Liszt cesse de se produire et s'installe à Weimar en tant que chef d'orchestre de la cour. Ce changement de mode de vie l'a conduit à modifier son approche de la composition, en se concentrant sur les genres symphoniques jusqu'alors négligés. Lors de la création de son Concerto pour piano en la majeur en 1857, Liszt dirigeait l'orchestre tandis qu'un de ses élèves jouait la partie de piano. Cette pièce, qui semble ne comporter qu'un seul mouvement, comprend plusieurs sections. Chaque section tourne autour d'un thème intime et lyrique unique, réincarnant le même motif avec des styles et des tempos différents — culminant dans une fanfare de cuivres triomphante dans le final.
Le Mandarin miraculeux de Béla Bartók débute par une sombre histoire dans laquelle "trois hors‐la‐loi forcent une jeune fille à séduire des hommes qu'ils volent par la suite". Le récit évolue vers une lutte futile des hors‐la‐loi contre un riche Chinois, qui survit à leurs attaques grâce à son amour obsessionnel pour la jeune fille. Finalement, son désir est comblé et il s'effondre. Malgré l'échec initial de l'opéra à Cologne en 1926, censuré en raison de son contenu explicite, la musique novatrice de Bartók transcende les conventions. L'utilisation progressive de la dissonance et l'accent mis sur les percussions et les instruments à vent confèrent au récit une pulsation rythmique implacable. Ce spectacle captivant sera réimaginé par les danseurs de l'Éva Duda Dance Company, célèbre pour ses chorégraphies énergiques et audacieuses.
Cet événement enrichissant vous est proposé grâce à la collaboration de Müpa Budapest et de l'Orchestre du Festival de Budapest.