Krivine, La Chambre Philharmonique: Berlioz et Dutilleux
A propos du spectacle
Dutilleux parle souvent de Berlioz. En 2000, dans la revue Musica falsa, il confiait : « Quand j’étais encore un jeune étudiant, j’étais fasciné par Berlioz sans l’aimer totalement. Je ne l’ai découvert que plus tard… » Interrogé en 2006 par classiquenews.com sur l’« esthétique française », il répondait : « Je suis loin d’être d’accord avec ce que l’on dit parfois en limitant la musique française au domaine du charme et de l’esprit. Prenez les œuvres puissantes d’un Berlioz… » Et en 2010, dans une interview pour altamusica.com : « J’aime la démesure de Berlioz ».
C’est le bref hommage de Dutilleux à Rostropovitch, Slava’s Fanfare (1997), qui sert d’ouverture aux évocations raffinées des Nuits d’été, sur des poèmes de Théophile Gautier. Emmanuel Krivine dirige ensuite la Symphonie fantastique, traversée par une « idée fixe » dont Dutilleux admire les infinies métamorphoses.