Järvi & Neuberger: Sibelius, Liszt & Saint‐Saëns
A propos du spectacle
Grand promoteur de Sibelius, Paavo Järvi ajoute ce soir au répertoire de l'Orchestre de Paris la suite Karélia, qui offre de magnifiques climats sonores. D'abord musique de scène avant d'être morcelée en plusieurs partitions, il s'agit d'une évocation de l'histoire de la Carélie, à l'est de la Finlande, conquise par la Suède avant d'être annexée par l'Empire russe.
Liszt montre une voie de composition totalement libre, rompant avec l'autorité de la structure. Sa compréhension du piano dépasse tout ce qui existait à son époque : il en fait un véritable orchestre. Dans ce concerto révolutionnaire, conçu en un seul mouvement, les climats se succèdent en fondu enchaîné.
Paavo Järvi termine son concert avec la grande partition de Saint‐Saëns, avec laquelle le genre symphonique renaît en France. Le compositeur prolixe et voyageur infatigable signe là une création originale, à laquelle l'orgue participe à étoffer le son avant d'exploser dans le final maestuoso.