Jacobs & B'Rock: Orlando de Haendel (version de concert)
A propos du spectacle
« Ce qui me plaît en particulier dans Orlando — déclarait René Jacobs dans le programme de la Monnaie de Bruxelles en avril 2012 -, c’est que, en comparaison avec les quelque quarante autres opéras italiens du compositeur, cette oeuvre propose beaucoup de musique nouvelle. On sait que Haendel était passé maître dans l’art d’emprunter des idées musicales qu’il recyclait ensuite pour les transformer complètement. »
Orlando fut créé à Londres en 1733, sur un livret inspiré de l’Arioste. Orlando, un soldat de l’armée de Charlemagne, tombe éperdument amoureux de la princesse païenne Angelica, dont le coeur appartient à Medoro. Orlando devient fou de douleur et il faut l’art du magicien Zoroastro pour le faire revenir à la raison. C’est cette folie qui dicte à Haendel une réinvention des formes de l’opéra : ainsi, à la fin du deuxième acte, comme l’explique René Jacobs, « la forme aria explose et se mue en une succession de passages tantôt accompagnato tantôt arioso ».