Domain privé Laurie Anderson
A propos du spectacle
Avec ce Domaine privé, new‐yorkais à souhait, Laurie Anderson offre son visage kaléidoscopique.
Celui d’une artiste multimédia obsédée de nouvelles technologies et dont la sémantique doit tant au minimalisme qu’aux attentats sonores d’empêcheurs de tourner en rond comme John Zorn, Glenn Branca ou Colin Stetson. Une vision jamais dénuée de poésie et symbolisée ici par Antony and the Johnsons. New York vit !
CocoRosie
Telle la bande originale d’un songe éveillé, la musique de Sierra et Bianca Casady semble suspendue à un nuage. Le folk minimaliste et envoûtant des deux sœurs américaines est surtout de toute beauté. Comme transpercé par des fulgurances psychédéliques ou à peine électroniques. Une esthétique baignant dans un onirisme sonore démentiel. Le bel album qui les révéla en 2004, La Maison de mon rêve, offrait déjà toute leur sémantique : d’improbables saynètes bricolées artisanalement et comme susurrées par des voix d’enfants. Une brocante magique inspirée des folkeuses cultes des sixties (Karen Dalton, Vashti Bunyan), des chanteuses jazz atypiques (Billie Holiday) et des artistes ovni (Björk, Robert Wyatt). Un vrai rêve qu’on voudrait infini.