Bronfman & Järvi : Glinka, Prokofiev, Tchaïkovski
A propos du spectacle
On fête la musique russe avec l’Orchestre de Paris !
Glinka est le maître du style d'inspiration populaire. Dans son deuxième opéra, le chevalier Russlan est à la poursuite de ceux qui lui ont enlevé Ludmilla. Sorciers, tentatrices, sirènes… la musique est à la hauteur de ce récit fantastique !
Le Concerto de Tchaïkovski est profondément troublante, la musique prise dans une rêverie fascinante. Le piano retranscrit l'orchestre plus qu'il n'y répond, s'improvise, s'emporte, s'apaise… Sa puissance n'est pas parade mais intensité.
Un bond de trois‐quarts de siècle propulse l'auditeur jusqu'à Prokofiev qui a vécu la Seconde Guerre Mondiale en URSS, après vingt ans de carrière en occident. Sa Cinquième Symphonie (1944) est rayonnante, très cuivrée, et traversée d'accents populaires. Mais loin du triomphe officiel du régime soviétique, le compositeur en parlait comme de 'la symphonie de la grandeur de l'esprit humain'.