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Ensemble orchestral de Paris, Accentus & Laurence Equilbey

A propos du spectacle

En juillet 1826, âgé de dix‐sept ans, Mendelssohn annonçait à sa soeur qu’il s’apprêtait à « rêver le Songe d’une nuit d’été » : un mois après, il avait achevé l’ouverture que l’on connaît.

Mais ce n’est qu’en 1843, à l’occasion d’une production berlinoise de la pièce de Shakespeare, que le compositeur écrivit la musique de scène (op. 61, pour deux sopranos, choeur féminin et orchestre). L’archicélèbre Marche nuptiale, qui accompagne aujourd’hui tous les mariages du monde, était à l’origine destinée à celui, comique, de la reine des fées Titania avec le tisserand Bottom transformé en âne.

Avec La Première Nuit de Walpurgis, achevée en 1832, Mendelssohn avait en revanche exploré le versant sombre et inquiétant des métamorphoses affectant les hommes. Ici, c’est le charivari qui règne : un « désordre apparent qui est le comble de l’art », comme l’écrira Berlioz, très impressionné par l’oeuvre.

Solistes:
    Mélanie Boisvert,  soprano
    Angélique Noldus,  mezzo
    Maximillian Schmitt,  ténor
    Michael Nagy,  baryton‐basse

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