Récital de piano – Gianluca Luisi joue Beethoven, Schumann et Chopin

A propos du spectacle

Entrez dans le royaume des mélodies intemporelles et des émotions profondes au charmant De Duif, où un virtuose du piano vous emmène dans une odyssée musicale inoubliable.

Au cours de cette soirée spéciale, dans le cadre élégant et paisible du De Duif, nous sommes invités à traverser un pont musical entre l'Italie du XVIIIe siècle et l'Europe romantique du XIXe siècle, guidés par l'artiste exceptionnellement sensible Gianluca Luisi.

Sous ses doigts, le piano devient un coffre au trésor débordant de souvenirs, de couleurs et d'émotions. Luisi nous guide d'abord à travers les architectures lumineuses et scintillantes des sonates italiennes de Scarlatti et Clementi, une musique qui respire la lumière méditerranéenne, riche en danse, en grâce et en intuition. C'est un retour aux origines, où la pureté et le style captivent par leur clarté et leur intelligence formelle.
Dans le deuxième acte, nous faisons un bond dans l'une des expressions les plus passionnées de l'esprit italien : l'opéra. Franz Liszt, profondément inspiré par cette forme d'art, a insufflé la puissance et la grandeur de l'opéra italien au clavier du piano, et de quelle manière ! Ses arrangements des chefs‐d'œuvre de Verdi, Il Trovatore, Rigoletto et Don Carlos, résonnent de toute la passion du théâtre musical italien. Ces moments traduisent la supplication, la vengeance, l'amour et l'adieu, dans le langage du piano.
Ces pièces ne sont pas de simples arrangements, mais des joyaux de virtuosité et de profondeur, où les airs d'opéra prennent vie sous une forme nouvelle mais tout aussi captivante. Nous n'entendons peut-être pas les voix, mais nous les ressentons : chaque note incarne le théâtre, l'amour, la lutte et le désir. Les sons portent le poids des émotions, de la prière de Leonora (Miserere) au rire cynique de Rigoletto et à la tragédie de Don Carlos.

Gianluca Luisi donne vie à ces arrangements avec une intensité et un raffinement qui évoquent l'esprit de Verdi, sans paroles, mais avec une profonde émotion.