Yuja Wang

A propos du spectacle

Régulièrement accueillie à la Salle Pleyel, cette surdouée du piano a été remarquée par Abbado qui a tout de suite compris l’énorme potentiel de cette jeune femme à l’aspect délicat mais capable de déclencher de son clavier les pires ouragans.

La dernière venue et la plus jeune des prodiges de l’Empire du milieu, mais non la moins douée, au lieu de s’enfermer dans quelques « tubes » qui suffiraient  à lui assurer un succès mondial, ne cesse d’enrichir son répertoire. Sa curiosité la fait même s’aventurer dans des contrées si peu explorées par les virtuoses de premier plan, en témoignent les puissantes Piano Variations de Copland, l’œuvre pour piano la plus aventureuse du compositeur américain.

Son abattage pianistique peu banal trouve en Rachmaninov un matériau de premier choix, tandis que son jeu d’une grande clarté magnifie les sortilèges ravéliens.